Une évocation musicale et théâtrale de Jacqueline Maillan et Michel Emer.

“ AU THÉÂTRE,
LES SEULS TRUCS QUE JE N’AI PAS RÉUSSI
À FAIRE RIRE,
CE SONT LES FAUTEUILS !


Mais le savions-nous ? Avant de devenir la Reine du Théâtre de boulevard, Jacqueline Maillan était chanteuse dans des chansons cousues main par son mari Michel Emer (compositeur d’Edith Piaf) et la première femme à monter en solo sur les planches !

Fascinés par « La Maillan » comme l’appelaient ses admirateurs, Noémie Lamour et Cédric Laronche ont imaginé un joyeux spectacle musical constitué de chansons et d’anecdotes glanées au fil de sa carrière pour une plongée jubilatoire dans l’univers d’une des premières femmes humoristes, qui ne vivait que pour la scène et qui demeure d’une incroyable modernité.


CE QU’EN DIT LE METTEUR EN SCÈNE : WALLY

Comment faire un spectacle autour de l’oeuvre de Jacqueline Maillan, sans jamais singer cette grande dame du théâtre de boulevard, (mais pas que… ) tel est le défi de cette proposition. Les chansons de Jacqueline Maillan, écrites pour la plupart par son compositeur de mari Michel Emer, ont été le point de départ de ce spectacle. Quelques monologues, aussi bien sûr, mais le choix de chansons « moins attendues » révèlent une Jacqueline Maillan différente de l’image que l’on avait d’elle. Ce parti pris totalement assumé par Noémie Lamour et Cédric Laronche leur évitent de tomber dans le piège de l’imitation abordant cette création avec juste ce qu’il faut de schizophrénie dans le jeu. Si bien que l’on peut croiser au fil du déroulé, Noémie Maillan, Cédric Emer, Jacqueline Lamour ou Michel Laronche, ça fait du monde… et du beau !


NOTE D’INTENTION

Il y a quelques années, j’ai découvert une artiste formidable, par ses chansons. Curieux, me direz-vous, car il s’agit de Jacqueline Maillan. Cette comédienne à son époque adulée par son public, reine du théâtre de boulevard, et femme humoriste – au combien précurseur en son temps, n’était pas très connue pour son répertoire musical.

En effet, elle était chanteuse, dans des chansons cousues main par son mari Michel Emer (compositeur d’Edith Piaf). On se souvient surtout d’elle au cinéma, dans Pouic Pouic avec De Funès, au théâtre, ou à la télévision chez les Carpentiers. J’ai alors exploré le travail de “La Maillan”, qui a été la première femme à monter en solo sur les planches, qui voulait “capturer les gens par le rire” et j’ai été fascinée par tout ce que ses contemporain/es lui doivent. Un personnage tonitruant, “fauve”, “volcan”, une “Napoléon” de la scène qui en privé se révélait être une femme secrète et d’une grande complexité.

Un spectacle en forme de cabaret constitué de chansons et de monologues glanés au fil de sa carrière, pour donner à voir et entendre son héritage.

Une plongée dans l’univers d’une des premières femmes humoristes, qui ne vivait que pour la scène et qui demeure d’une incroyable modernité.

Noémie Lamour